Une clé de détermination inhabituelle

Quitte à initier les élèves à l'utilisation d'une clé de détermination, pourquoi ne pas choisir les champignons ?

C'est en effet dans ce registre botanique si particulier que le grand public se sert effectivement d'une clé. Et il y a peu de chance que l'élève en utilise une autre dans sa vie.

Bien entendu, cela va de pair avec une bonne récolte. Si l'automne en forêt parait prometteur, ce peut être l'occasion d'essayer...

La question de départ pourrait être : parmi ceux-ci, lesquels accepteriez vous de consommer, lesquels rejetteriez vous ? 

Les élèves répondent en général n'importe quoi. Raison de plus pour proposer une initiation.

Y a-t-il un risque à confier à un élève de sixième la détermination d'un champignon dangereux (ici, l'amanite citrine) ?

Non, car le risque n'existe que si le champignon est réellement ingurgité. S’il le faut, le confier à un élève qui ne risque pas de le fourrer dans la bouche… en principe presque tous !

Remarque : la clé de détermination visible ci-contre est bien trop complexe. Son intérêt est de montrer que, justement, c'est très compliqué. Voilà pourquoi il vaut mieux s'abstenir.

Il n'en existe aucune qui soit  à la fois simple et un minimum exhaustive.

Le mieux est d'en créer une de toutes pièces avec les échantillons disponibles, par exemple sur le modèle ci-dessous. 

Qu'on utilise les critères des mycologues ou bien qu'on en invente de toutes pièces, dans tous les cas, la recommandation finale reste : ne pas utiliser cette clé pour choisir des champignons qu'on souhaite consommer, c'est réservé à des spécialistes.