Ensuite, il s'agit de rendre compte de la manipulation à l'écrit sous la forme d'un tableau à deux colonnes  :

*Le gobelet ne correspond à rien dans la réalité. C'est normal chaque fois qu'on utilise un modèle, mais c'est important de le signaler quand même.

A ce stade là, on peut marquer un temps d'arrêt, le temps que tout le plâtre décante. C'est le moment de passer à la trace écrite du tableau, comme quoi on n'est pas là que pour faire de la patouille !

Le plâtre mettant trop longtemps à bien durcir, il vaut mieux reporter le démoulage à la séance suivante. Tant mieux, cela matérialise le temps de transformation du sédiment en roche, quelques heures pour le pâtre, des centaines de milliers d'années pour le sédiment.
C'est important que cela figure dans le tableau modèle-réalité.

Une variante consiste à laisser l'eau dans le gobelet. En quelques jours, le plâtre va quand même durcir. Cela permet de montrer le retrait de la mer après la formation de la roche, ce qui est plus logique.

Une autre variante consiste à recouvrir le plâtre de sable pour suggérer l'enfouissement des sédiments.

Lorsqu'on révèle le fossile, d'abord en découpant le gobelet, puis au moyen d'un ou plusieurs vigoureux coups de marteau, cela peut correspondre, dans la réalité, autant au travail du géologue qu'à celui de l'érosion.

Cela aussi peut apparaitre dans le tableau.

Faire réfléchir les élèves sur la comparaison modèle-réalité, c'est faire en sorte que la manipulation ne soit pas qu'une séance de travaux manuels distrayante : voir et toucher pour comprendre, pas seulement pour s'amuser.