Pour commencer, il nous faut une collection qui marche.

Voici celle des animaux de la ville, extraite de l'ouvrage de Guillaume Lecointre "Comprendre et enseigner la classification du vivant" - Belin - 2008.

On photocopie plusieurs fois, on plastifie et on découpe les vignettes.

A disposition de chaque groupe d'élèves,  le lot d'étiquettes et une série de boites.

C'est là que réside la principale difficulté : trouver les boites adéquates, qui s'emboitent bien comme on voudrait. Penser à explorer les placards, à saisir une occasion...

Par exemple, la grande cuvette blanche provient des livraisons de la cuisine centrale pour la cantine.

Voilà le résultat attendu pour cette collection.

Certes, c'est sans doute plus simple d'utiliser la technique des rectangles de papier de couleurs qu'on superpose.

L'intérêt de manipuler des "vraies" boites, c'est  de faciliter, en sixième, l'appropriation de la notion de groupes emboités.

Une variante peut consister à fournir à chaque groupe d'élèves des feutres effaçables pour qu'ils réalisent eux-mêmes leur classification. Ci-contre une activité de niveau 3ème qui associe des fossiles.

Le procédé offre à l'élève pus de liberté. En effet, cela fait disparaitre la contrainte du choix des boites selon leurs tailles.

Le revers de la médaille est qu'ils soient tentés de créer des groupes qui se chevauchent. comme sur l'exemple ci-dessous.

A propos de récupération, on peut encore trouver ce genre de collection dans les brocantes ou les vide-greniers.

Les indications portées dessus  - groupes d'appartenance, modes de vies, attributs... - enrichissent l'activité en créant des fausses pistes (modes de vie). Il faut prévoir d'y consacrer plus de temps, selon les motivations.

Si on manque d'échantillons dans nos armoires, faisons appel aux ressources des magasins de jouets, voire des vide-greniers

Le fait qu'on y trouve fréquemment des dinosaures n'est pas plus mal, même en sixième.