L'expérience n'a rien de bien compliquée en soi : levures et poudres diverses sont faciles à se procurer. Il en est de même pour la verrerie, qui n'est pas obligatoirement en verre.

Mais si on veut que les élèves manipulent, ça se complique.

Sans un minimum d'organisation, ça risque fort de dégénérer vers le foutoir ci-contre, conséquence d'une improvisation.

Donc, il nous faut, par exemple :

- de la levure de boulanger fraiche ou en poudre

- de la levure de boulanger qu'on a fait bouillir pour montrer qu'elle est vivante

- de la levure chimique

- Farines, sucre ... ou tout autre produit suggéré par les élèves.

- et bien sûr, la verrerie et les instruments adéquats, un lot pour chaque groupe d'élèves.

Ça prend du temps ? Bien sûr, sauf si tout est déjà prêt dans la cuvette estampillée "levure -farine" qu'on ressort chaque année le moment venu.

Sur la table de chaque groupe d'élèves, les mêmes éléments, auxquels on a réfléchi :

- 2 gobelets en plastique pour les deux épreuves ne différant que par un facteur

- un pot de farine

- un verre d'eau

- un ingrédient à tester (levure de boulanger, levure chimique, levure tuée par la chaleur, amidon de maïs, sucre, sel... selon le projet de chaque groupe).

- 2 couteaux en inox pour mélanger les ingrédients.

Les préparations dûment repérées sont toutes placées dans une cuvette en fin de séance. Ça laisse le temps de tirer le bilan de la séance.

Et ensuite ? On place la cuvette au réfrigérateur pour bloquer les réactions de fermentation. On la sortira quelques heures avant la prochaine séance.

Ci contre, certains récipients montrent clairement qu'une fermentation a eu lieu.

Il ne reste plus qu'à tirer des conclusions, les confronter avec le savoir établi, en acceptant l'idée qu'il puisse y avoir quelques aléas (levure faiblarde, erreurs de dosage, oublis, confusions possible de produits...).