L'appareil digestif du lapin...
... Les transformations subies par les aliments
Il faut bien l'admettre : ce procurer un lapin entier devient de plus en plus compliqué. C'est sur les marchés, auprès d'un volailler qui s'approvisionne directement chez un éleveur qu'on aura le plus de chance d'en procurer. Il pourra s'agir aussi d'un lapin de garenne, de préférence avant les périodes de fêtes de noël.
L'alternative est la caille, plus facile à se procurer, mais avec un appareil digestif qui s'éloigne du nôtre.
Après avoir extrait l'ensemble du tube digestif du lapin, voici ce qu'on obtient.
Remarquer le caecum, ce gros organe en cul de sac qui n'existe que chez les rongeurs et leur permet de digérer les végétaux grâce aux bactéries symbiotes.
Pourquoi faut-il que les élèves retiennent aussi bien ce nom, alors qu'on leur a dit justement qu'il fallait l'oublier ?
Remarquer également la vessie encore reliée à un des uretères, tout à fait distincte du rectum contenant les crottes.
Première étape, l'estomac.
Il contient une bouillie déjà imprégnée de sécrétions digestives, mais pas encore liquide.
Il suffit de répéter la même opération avec l'intestin, dont le contenu est liquide et le rectum contenant des crottes plus "solides".
Remarquer les vaisseaux sanguins qui jouxtent l'intestin.
Il s'agit ensuite d'expliquer pourquoi le contenu devient liquide dans l'intestin Il faut alors revenir à des photos de la dissection montrant (mal) le pancréas diffus et l'énorme foie. La mise en évidence du carrefour duodénal réclame plus de patience.
Pourquoi le contenu redevient-il ensuite solide ? C'est le moment de reparler des vaisseaux sanguins.
Quoiqu'il en soit, l'indépendance entre le circuit des aliments et celui de l'eau est bien visible.
Est-ce suffisant pour comprendre ? Pour répondre, il faut aussi s'intéresser aux reins, à condition que la motivation continue de dépasser le dégoût.
Bon appétit, bien sûr !