Montrer la subduction et la collision...

... avec l'exemple de la plaque indienne


 

Ça commence comme pour le rift, avec une photocopie qu'on distribue aux élèves et qu'on fait découper.

 

Mais avant cela, il faut prendre le temps aux élèves de s'approprier le document : "il y a 35 millions d'année", "position actuelle"...

Le coup de ciseau, à la limite des plaques, doit être mûrement réfléchi.

Collision Inde en quatrième


 

Le seul fait de faire passer le papier représentant l'Inde sous l'autre suffit à illustrer la subduction. Au besoin, on peut placer le montage au bord d'une table en se débrouillant pour que la feuille de l'Inde s'incline sous son poids.

 

Bien sûr, il faut relier ceci avec les documents du livre ou du Web.

 

Ne pas oublier de faire comprendre que le papier blanc représente la lithosphère océanique, tandis que la partie grisée figure la lithosphère continentale (ou, dit plus simplement : le fond de l'océan et le continent)

 

Il va falloir ensuite donner de l'épaisseur aux continents, avec du sable...


 

C'est avec sa gomme que l'élève aplani le continent, sachant qu'à cette époque, l'Himalaya n'existe pas encore.

 

Une variante consiste à déposer de la farine sur le papier blanc pour suggérer les sédiments marins.

C'est plus près de la réalité, mais on ne récupère pas le sable.

Bien pour une démonstration, par exemple en format A3.


Une autre consiste à placer un coquillage sur le papier blanc (dans la mer). Il va se retrouver au sommet de l'Himalaya, comme les célèbres fossiles d'ammonites. Il a son petit succès.

Collision Inde avec sable

 

Bien sûr, le résultat était assez prévisible et la tentation est grande de se contenter d'une démonstration.

 

A moins d'être vraiment en retard, faire manipuler les élèves individuellement favorise la compréhension... et met un peu d'animation dans un chapitre souvent ressenti comme rébarbatif.


Après la manipulation, il ne reste plus qu'à récolter le sable et le ranger bien sagement jusqu'à la suivante.