Ensuite, nous allons pratiquer sur cette barquette l'équivalent d'une déforestation.
Une manipulation sur l'érosion...
... pour montrer le rôle de la végétation
Deux bacs contiennent la même terre, en mêmes quantités.
L'un d'eux a été semé avec de la pelouse, l'autre non.
Un arrosoir, deux résultats différents :
l'eau qui coule après avoir traversée la pelouse est plutôt claire,
l'autre est... terreuse.
Voilà qui illustre sans besoin d'explication pourquoi la végétation limite l'érosion des sols.
Au fait, comment a-t-on fait ?
Il a fallu, bien sûr, s'y prendre à l'avance, en semant des graines de gazon de regarnissage - environ 11 euros le kilo - dans une cuvette remplie de terre de façon identique au témoin.
La pelouse est opérationnelle au bout de 2 ou 3 semaines. Ne pas s'inquiéter si la pelouse a séché parce qu'on a oublié d'arroser. Les racines sont là, donc ça marche bien quand même.
Une autre version consiste à déterrer une motte de terre dans une pelouse. Plus simple, mais comment faire un témoin acceptable ? Nous ne l'avons pas testée.
Une variante...
... pour illustrer l'impact de la déforestation
Dans un premier temps, il s'agira de récupérer dans une pelouse pas très bien entretenue un rectangle de végétaux avec leur terre. Selon la dimension de ce qu'on veut récupérer, on utilisera l'outil de jardinage le plus adapté.
Comme pour la manipulation précédente, on va verser de l'eau à l'aide de la pomme d'un arrosoir sur la barquette inclinée.
L'eau devrait ressortir plutôt claire.
C'est simple, il suffit de tout arracher.
En répétant la même opération que précédemment, en prenant soin de verser la même quantité d'eau, le résultat est nettement plus trouble.
En comparant les deux produits obtenus, il n'y a pas seulement une différence de couleur, aussi une différence de volume. Nos plantes ont bel et bien retenu une partie de l'eau.
Dans notre manipulation comme en milieu naturel, la pluie sur un sol dénudé provoque un torrent de boue.
